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"Frank Zappa, i figli sulle orme del mito"
5 janv. 2012 / Valeria Ferrante via google trad: «J'effectuais mon service militaire à Pordenone quand j'ai appris que Frank Zappa était en tournée en Italie et allait donner son dernier concert à Palerme, ma ville natale, le 14 Juillet, date de mon anniversaire. Ce jour-là mon père traverse toute l'Italie en voiture, du Nord au Sud, mais j'arriverais en retard au concert. Deux mois après il 'disparait' et ma vie changera à jamais.» Cuccia Salvo introduit le contenu de cette histoire prenante qui a pour base une histoire personnelle, un voyage sur la route, le dernier, avec son père, et un rêve, l'entendre jouer en direct sur la musique de leur idole commune, Frank Zappa.
C'est ainsi que commence "1982 Summer of Frank" le documentaire du cinéaste Cuccia Salvo, produit par Abra Cadabra & Eleonora Cordaro pour les entrepôts d'Einstein - Rai Educational - Un film dédié au concert de Frank Zappa à Palerme qui a pris fin sans gloire au milieu des jets de pierres et de gaz lacrymogène entre la police et les spectateurs. Tout semble se dérouler autour de cette date fatidique de 1982: la fin des mouvements politiques, le début du soi-disant «reflux», la transformation des hippies en yuppies , la Coupe du Monde en Espagne, les crimes de la mafia avec sa tragique et interminable liste de décès. Mais aussi la guerre des Malouines, le Sida, l'héroïne, qui foutra en l'air toute une génération de jeunes.
# la repubuplica.it
1 commentaire:
Sympa de revoir des lieux où j'ai été en suivant la tournée en Italie de 1982. J'avais été impressionné par le haut niveau des compositions instrumentales aux 3 concerts parisiens "in a tent, for paying the rent". En fait, j'ai toujours été fasciné par la dextérité de tous les musiciens de Zappa (lui en premier) depuis mon premier concert, j'avais 15 ans, dur à négocier avec mon père question autorisation de sortie (il avait une sorte de dette envers moi, depuis qu'il avait coupé de force la tv pendant 'A token of my extreme" qui avait pour la portion vue achevé de cimenter le coup de foudre permanent pour cette musique trop riche pour laisser imaginer que son succès eut pu être possible). J'ai été étonné de tomber sur mon enregistrement du concert de Palermo dans un pack disaster shows. Ca m'avait semblé normal de laisser tourner la bande de mon mini-matos (ils fouillaient pas trop, les italiens, mais Bald-Headed John m'avait repéré du coin de la scène au concert de Rome et était venu s'assoir juste à côté de moi sans pouvoir me serrer ; un coquin celui-là, je l'ai vu signer à la chaîne des autographes de Zappa pour aider le maître assailli ; moi, j'ai eu mon autographe qu'au Barbican Center de Londres, un an après, il était avec une jolie blonde, d'ailleurs, l'autre coquin). J'avais échangé des cassettes avec mon ami Norbert Obermanns (Zappalog), dont je ne retrouve pas la trace. C'est comme ça que ça a du arriver sur la toile. Norbert m'avait laisser jeter un oeil sur une édition du Zappalog qui faisait 5 bottins facile, tout tapé à la machine et retapé si un entrefilet devait être ajouté. Après, il est enfin passé au traitement de texte, mais à quoi bon ? Enfin ce petit clip fait remonter des choses, surtout ce deuil-là, sans fin.
Mouldysauerkraut.
http://wordsownedbyowners.blogspot.com/
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