30 octobre 2010
Rappel: les Grande Mothers @ Paris tomorrow
photo Maurizio Falcone
Napoleon Murphy Brock: "Ni Roy, ni moi n'avons joué Zappa à Paris depuis les années soixante-dix et nous sommes vraiment impatients de passer au Trabendo. On va vous en mettre plein la vue !"
Le grand jour c'est pour demain: le passage des Mothers Of Invention ou ce qu'il en reste en france ca date pas d'hier: 1974 pour Napoleon Murphy Brock, 1968 pour les ancêtres que sont Don Preston (78 ans) et Roy Estrada (73 ans). Pour ainsi dire une des dernières occasions d'écouter ceux qui furent beaucoup plus que des sidemen pour Frank Zappa.
On peut se rendre sur le blog des Fils de l'Invention, association zappaïenne parisienne afin de lire la retranscription de l'interview téléphonique de Napy réalisée à cette occasion ainsi que pour se rafraichir la mémoire concernant cette formation qui existe depuis le début des années 80.
# les fils de l'invention
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23 octobre 2010
Zappa & Grand Funk's "Out to Get You"
Extrait de l'album "Good Singin'Good Playin'"
Grand Funk Railroad / MCA 2216, August 9, 1976
Produced by Frank Zappa
Basic tracks recorded at The Swamp; engineered by Frank Zappa
Vocals recorded at The Record Plant; engineered by M. Braunstein & D. Moire
Re-mix at The Record Plant, L.A.; engineered by Frank Zappa
Photography: Gary Heery/Norman Seeff
Design: Norman Seeff
Mark Farner: vocals, guitar, piano on "Don't Let 'Em Take Your Gun"
Don Brewer: vocals, drums, percussion
Mel Schacher: bass, background vocals
Craig Frost: keyboards, background vocals
Frank Zappa: guitar on "Out To Get You,"
& background vocals on "Rubberneck" [CD bonus track]
# source et infos
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17 octobre 2010
Awesome Frank Zappa Paper Toy
Create your very own large nosed under-appreciated
genius with this FREE downloadable paper toy!
# here: State Of Shock Studios
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16 octobre 2010
Bansky pimpe le générique des Simpsons
Le générique des Simpsons du troisième épisode de la saison 22 revisité par Bansky dimanche dernier sur la FOX fait le buzz sur les blogs, comme on venait de poster sur lui et que les Simpsons et Zappa c'est une affaire de famille on en a donc remis une couche ici-même...
mais en HD siouplait !
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14 octobre 2010
L.A. "Mondo Mods" 1966 movie @ Wisky-A-Go-Go
Pas de traces de Frank Zappa mais une des scènes du documentaire "Mondo Mods" de 1966 est filmée au "Wisky-A-Go-Go" de L.A., dont les images sont assez rares. C'est Pamela Zarubica qui parrainera les Mothers auprès du club où Zappa côtoiera notamment Jim Morrison, Dr John, Donovan, Allen Ginsberg et Lenny Bruce qui sera d'une grande influence pour lui. C'est aussi au "Wisky-A-Go-Go" que Zappa rencontrera celle qui deviendra sa femme, la mère de ses quatre enfants puisque secrétaire des lieux. Tom Wilson, ancien manager de Dylan les y remarquera et les fera signer chez MGM/Verve pour leur premier album. Zappa se singularisera sur scène par ses prises de position anti-drogues, en particulier contre le LSD.
Le lieu par excellence des débuts des Mothers, situé à deux blocs du Roxy Theater et sur le même boulevard !
Le pitch: Les choses ont changé si rapidement dans les années 1960' que ce documentaire sur la mod-génération était déjà dépassé le jour même de sa sortie et faisait marrer tout le monde. Partant du principe que l'inconscient de la révolution hippie se cache juste au coin de la rue, "Mondo Mod" arpente les lieux où la jeunesse fréquente la scène d'Hollywood: "the Neon Neverland that the Mod Set calls home," et nous présente une véritable capsule temporelle remplie des choses chères aux adolescents de 1966.
La chanson-titre, "C'est un Mod, Mod monde" est interprétée par THE GRETSCHMEN, de vrais clones des Beatles, comme ils étaient légion en Californie à cette date. "Mondo Mod" tourne ainsi autour de L.A. comme un derviche hors de contrôle, guidé uniquement par le commentaire du narrateur HUMBLE HARVE, «The Los Angeles "Radio # 1 personality» et la photographie de Laszlo KOVACS et Vilmos Zsigmond (qui ont tous deux débuté leurs carrières par ce documentaire avant de passer à "Ghostbusters" et "Rencontres du troisième type", respectivement).
Whisky-A-Go-Go Night-Club / Sunset Strip / Los Angeles 1966
• Photo by Brent Ramsey
# www.whiskyagogo.com
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13 octobre 2010
Flippé le Dauphin !
Wikipédia: Banksy, né en 1974, est un pochoiriste de Bristol au Royaume-Uni. Il combine les techniques du graffiti, du pochoir et de l'installation pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie...
http://www.banksy.co.uk/
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Zappa interview Part 3 / Actuel Magazine [1969]
Actuel N°10 - 3,50 frs
w/ Béjart, Berio, Boulez, Chabrol, Redman , Shankar, Beatles...
Propos recueillis par Rudolf-Ulrich Kaiser
ZIF: les portraits de Zappa illustrant cette 3e partie
sont tirés de l'article original.
# vers la 1ère partie
# vers la 2e partie
Actuel: Ecrivez-vous tous vos textes vous-même?
Frank Zappa: Oui
Avez-vous été influencé pour écrire ces textes?
Indirectement peut-être. toutefois ceci est une expérience personnelle et il faudrait la considérer comme telle.
Avant de monter sur scène, vous vous préparez pour votre show, vous nouez vos cheveux...
Bien sûr: c'est indispensable. Il y a un grosse différence entre un enregistrement et un show. Ce sont deux modes d'expression différents. Le public a besoin de l'expérience visuelle. Il doit y trouver une distraction puisque nous-même, nous nous distrayons. Nous prenons plaisir à jouer sur scène. Nous nous amusons, nous blaguons et nous en rions. Et quelquefois les spectateurs ne nous suivent plus.
Dans quelle mesure improvisez-vous votre show?
A peu près à 70%. Le reste est un squelette minutieusement préparé, sur lequel s'oriente l'improvisation.
Vous ne faites pas seulement la musique et les textes. Vous ne dirigez pas seulement le groupe, vous vous occupez aussi de la diffusion de votre musique.
Oui, chez nous c'est un peu différent. Nous avions Herb Cohen comme manager. Mais dépassé par la Pop Music, il avait des difficultés pour placer notre musique. Personne auparavant n'avait rien entendu de pareil et personne ne pouvait donc la vendre.
Quelles sont vos idées à ce propos?
Un groupe tel que le notre ne peut pas être vendu comme un groupe conventionnel de Rock. Au début je m'occupais seul du planning et du matériel, ensuite nous avons tout fait nous-même.
Comment?
Généralement on vend les groupes de Rock grâce à des slogans tels que "le plus grand et le plus fantastique groupe de Rock entendu jusqu'à maintenant" - "les nouveaux Beatles" - "les nouveaux Rolling Stones". Lorsque les Mothers débutèrent, leur musique n'était pas particulièrement bonne, et beaucoup de gens la trouvait très mauvaise: ils ne comprenaient pas ce que nous faisions, ils nous en voulaient pour les textes qui les attaquaient en même temps que le gouvernement. Ils essayèrent donc de nous ignorer. Mais nous leur avons toujours rappelé notre existence. Quand nos premiers disques furent vendus, il y avait des gens qui venaient à nos concerts pour se moquer de nous. Ils se sont vite rendus compte qu'il était difficile de nous provoquer et que les premiers excédés, c'était eux.
Comment se passait la publicité de vos disques?
Depuis un an et demi, nous nous occupons de réaliser et de distribuer la publicité de nos disques. La publicité que nous avions auparavant était très mal faite, elle était démodée et s'adressait à un mauvais public.
Dans quelle revues faites-vous votre promotion?
Surtout dans la la presse Underground. Les Mothers et l'Underground. ont plus ou moins grandi ensemble. Nous avons réussi à convaincre les maisons de disques d'y faire paraître notre publicité. D'autres maisons de disques ont fait de même, et c'est en partie pour cela que l'Underground marche si bien.
Quelles compagnies représentent actuellement les Mothers?
Actuellement je possède la société qui s'appelle "Intercontinental Absurdities". I.A. possède les Mothers et N.T. & B. la société de publicité. Il y a encore les productions "Bizarre". Herb Cohen et moi sommes associés. Nous possédons encore d'autres petites marques de disques.
Vous voulez aussi produire des disques?
"Bizarre" doit dès maintenant produire et éditer les disques des Mothers.
D'autres groupes sortiront sous cette même étiquette?
Oui, de nombreux. D'ailleurs nous voudrions diffuser aussi les musiciens contemporains. Je devrais essayer avec certaines musiques, passées inaperçues jusqu'à maintenant. Des musiques auxquelles les grands pontes du disque ne donnent aucune chance, ils auront des surprises!
Pensez-vous obtenir du succès avec ces expériences?
Je le crois, en effet. Je pense souvent qu'au cours de mes études terminales, j'ai lu dans les livres d'histoire de la musique bien des choses intéressantes sur des compositeurs qui sont pourtant à peine connus aujourd'hui. Ma formation est restée très incomplète.
Deviendrez-vous, grâce à votre compagnie de disque, totalement indépendant du Show Business?
Dans une certaine mesure, nous serons obligé de travailler avec l'industrie de la musique: ce qui ne veut pas dire que nous reprendrons leur tactique. Sinon, nous arriverions jamais à mettre nos produits sur le marché. Mais la froideur d'un homme d'affaire n'est pas toujours nécessaire.
Vous voulez dire que chez vous tout se passe autrement?
Oui
Comment sont payés les associés des Mothers Of Invention?
Ils reçoivent une avance de 200 dollars par semaine. Ce qui leur permet d'avoir un revenu régulier, bien que les gains ne le soient pas toujours.
Comment êtes-vous arrivé aux Mothers Of Invention?
Hum!.. Il y a longtemps, au lycée, je fréquentais le trompettiste que nous avons aujourd'hui, et un autre ami qui dirige maintenant le groupe du Captain-Beefheart. Souvent nous nous demandions ce que nous ferions par la suite. Nos études terminées, nous avons été séparés, mais par une étrange coïncidence, nous nous sommes tous retrouvés. Mais nous ne savions toujours pas ce qu'il fallait faire. Un jour, on en a eu marre. Entretemps, d'autres types s'étaient réunis pour monter un orchestre: le groupe "Soul Giants". Roy, notre bassiste, et Ian Underwood y jouaient. Mais l'un après l'autre. Ils quittèrent ce groupe et vinrent me voir pour me demander de jouer avec eux. Nous avons monté notre groupe et nous avons joué dans le bar où se produisaient les "Soul Giants". Comme nous avions de plus en plus d'auditeurs, je proposai de rester ensemble et de travailler quelque chose d'original, pour enfin percer. Nous avons rencontré pas mal de coups durs pendant un an. Après nous avons enregistré "Freak Out". Puis ce fut de nouveau la famine jusqu'au début de cette année. Nous pouvons maintenant manger à notre faim et vivre relativement confortablement. Chacun a sa maison, sa voiture, sa femme ou sa petite amie. Everything's OK !..
Combien de disques avez-vous vendus jusqu'à présent?
C'est difficile à dire: nous avons pas de relevé exact; mais ce doit être environ 800 000, y compris les albums.
Maintenant vous avez réalisé votre propre disque : "Lumpy Gravy"
Ca a été une drôle d'histoire pour faire ce disque. J'avais onze jours pour l'écrire. J'ai utilisé tous les thèmes que j'avais écrit les années précédentes et je les arrangés symphoniquement. Une fois la partie symphonique enregistrée, j'ai rajouté les paroles quelques mois plus tard.
Pour qui deviez-vous faire ce disque?
"Capital Records" me l'avait commandé
Comment se fait-il que ce soit MGM qui l'ait produit?
Nous avons eu des problèmes juridiques avec "Capital Records" après l'enregistrement. MGM leur a ensuite racheté la bande.
Pour permettre aux Mothers de poursuivre leur programme?
Certainement pas parce qu'ils appréciaient ma musique ou parce qu'il me trouvaient sympathique. Ils voulaient seulement avoir tout pour eux.
Avez-vous été censuré par MGM?
Ils coupaient certains passages de mes chansons sans me prévenir. Un de ces passages disait: "Je me souviens toujours de Maman, avec son tablier, donnant à manger à tous les garçons et les filles dans le café de ED". Je ne vois pas ce qu'ils ont trouvé de sale, mais cette phrase a été censurée.
Publicité dans le "Los Angeles Free Press Magazine" de septembre 1966 / cliquez-moi
Pourquoi refusaient-ils d'imprimer le texte de vos premières chansons sur la pochette?
Une fois que je leur donne la bande enregistrée je n'ai plus aucun pouvoir sur eux. Au cours du mixage ils peuvent facilement bricoler le son.
Ne pouvait-on pas faire intervenir un avocat?
Un avocat coûte plusieurs milliers de dollars. Entretemps, de nombreux exemplaires de l'album se sont vendus. Tous les acheteurs pourraient réclamer le disque non censuré. Ce serait une perte d'argent pour tout le monde. Finalement tout ceci serait ridicule.
Vos expériences avec la radio et la télévision américaine?
La radio refuse généralement de passer nos disques. Il n'y a que quelques postes qui acceptent de passer nos chansons, et encore, seulement les plus courtes ou même de simples extraits. D'ailleurs ils ne choisissent que les chansons qui ont fait leurs preuves et de préférence celles qui sont apolitiques. En un mot, tout ce qui a le moins de chances de réveiller les auditeurs. Pour la télévision c'est presque pareil.
Etes-vous passés quelquefois à la télévision?
Oui, deux ou trois fois
De longues séquences?
On nous donnait environ 6 minutes qui étaient retransmises en deux fois.
Donc pas de show, juste un coup d'oeil?
Exactement: juste le temps qui permet aux téléspectateurs de voir les animaux du zoo. Ensuite ils passent les émissions qu'ils jugent intéressantes pour le public: rien que des conneries.
Ne pensez-vous pas alors fonder votre propre chaîne?
Aux USA c'est très difficile: tout est surveillé de près par le gouvernement. En effet, cela est tentant mais je me demande si l'affaire serait rentable.
La radio et la télévision donnent-elles des renseignements plus précis sur votre groupe depuis qu'il est devenu populaire?
Il y a des pressions sur les émissions. Mais la vente de nos disques n'a aucun rapport avec la mauvaise volonté de la radio et de la télévision américaine. Nous sommes neutralisés au maximum.
Qu'ont-ils donc contre votre musique?
FZ: Pensez aux responsables des stations américaines. Celles-ci appartiennent toutes aux businessmen de droite qui n'ont pas tendance à être libéraux. Ils se méfient des idées neuves, de tout ce qui ne correspond pas à leur point de vue. C'est pour cela que le public ne nous voit pas.
Même quand ces idées ne sont pas particulièrement politiques?
Bien sûr, pour mieux garder le contrôle, ils maintiennent une barrière entre le public et ces idées. Dans nos chansons nous parlons d'un fonctionnaire, en partie responsable des lois définissant nore société, qui a essayé de coucher avec sa fille de treize ans; il est évident que ces chansons ne passent pas. D'autres exemples: personne ne doit entendre les chansons parlant des rapports sexuels entre les gens, ou de tout autre chose ne correspondant pas à la morale de l'Américain moyen. Une station du Texas a déjà renvoyé un de nos disques avec une lettre terrible affirmant que cette cochonnerie ne devait pas être entendue aux USA.
Pourquoi les Mothers Of Invention parlent si souvent de frustration sexuelle?
Je pense que c'est la base de tout ce qu'il y a de mauvais aux Etats-Unis. Vous savez, les deux forces les plus importantes sont la frustration et le désir. Dans les films américains, la violence remplace le sexe. Lorsque sur un écran, on se bat, on se tue, on se torture et on se mutile, cela réjouit le spectateur auquel on ne permet pas de faire l'amour. La violence est permise. Tout ce qui est sexuel est présenté comme dégoutant.
Propos recueillis par Rolf-Ulrich Kaiser
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12 octobre 2010
Zappa au piano, juste pour le fun :)
Photo issue du magazine allemand "Bravo" de 1967 - crédit inconnu
Muhaha, très belle composition, tout y est: le jean rapiécé, le marcel rayé et la clope qui pourrait être une gitane maïs, seulement voilà, on est vraisemblablement au domicile de Zappa en Californie. Frank nous sert une pose à la "Penseur de Rodin" pleine d'auto-dérision, prémice d'une longue série... la distance déjà. Il fume certainement ses légendaires "Winston", des "américaines" comme on les appelait en France à l'époque.
Bref, une sacré leçon de communication, axée sur le système pileux !
;-[-
11 octobre 2010
Arte fête ses vingt ans !
Video façon "shadoks" racontant la gènèse d'Arte
Texte: Corinne Delvaux
Animation: Doncvoilà / J. Clerté & P.E. Lyet & P. Massonnet
Souhaitons un joyeux anniversaire à la chaîne de télévision européenne franco-allemande sans qui le paf hexagonal sombrerait dans l'indigence. A quand une soirée Théma "spécial Zappa" comme il en avait été vaguement question il y a un peu plus d'un an du côté de Bad Doberan?
Car le lien entre la Norvège, l'ex-RDA, la France, la Belgique, la Hongrie, la Tchécoslovaquie etc, dans ces années - là, c'est bien l'amour des fans européens. Et puis 20 années d'Arte SANS Zappa il faut que ca cesse!
# Il était une fois Arte
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2 octobre 2010
WPLJ cover by the Mothers of Invention
"WPLJ" (R. Dobard/L. McDaniels)
by The Mothers Of Invention, February 1970
# "Burnt Weeny Sandwich"
# "Does Humor Belong In Music?"
Frank Zappa: guitar, vocals
Lowell George: guitar, vocals
Roy Estrada: vocals
Janet Ferguson: vocals "Dit-Dit-Doo-Wap"
Buzz Gardner: trumpet
Ian Underwood: sax, keyboards
Bunk Gardner: sax
John Balkin: bass
Art Tripp: drums
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Zappa interview Part 2 / Actuel Magazine [1969]
Actuel N°10 - 3,50 frs
w/ Béjart, Berio, Boulez, Chabrol, Redman , Shankar, Beatles...
Propos recueillis par Rudolf-Ulrich Kaiser
ZIF: les photos contenues dans cet article ont été choisies par nos
soins et n'apparaissent pas dans l'article original
# vers la 1ère partie
# vers la 3e partie
Actuel: Dans votre musique vous mélangez de nombreuses influences.
Pouvez-vous les différencier?
Zappa: Tout ce que nous avons enregistré dans notre premier album est une recherche ayant pour but de rendre une musique expérimentale accessible aux jeunes, avec lesquels il n'y a généralement pas de contact.
C'est-à-dire ?
Tous ces jeunes Américains qui écoutent de la Pop Music n'ont en général jamais eu l'occasion de voir un orchestre, si ce n'est sur un écran de télévision, 45 cm de large, 35cm de haut, et dans la grisaille. Ils ne connaissent ni orchestre, ni jazz, ni musique authentique. Ils ne connaissent que le Rock n' Roll. Cest pourquoi, en combinant musique authentique, jazz et un certain langage théâtral surréaliste, et en transposant le tout sur un thème de Rock n' Roll, nous avons la possibilité de donner une foule de nouvelles informations.
Comment s'est passée l'expérience?
Elle a été effectivement probante. Depuis que nous avons combiné le Rock et la musique électronique, la vente de disques de musique électronique est en hausse. Nos disques aussi se vendent bien. Les gens achètent ces disques parce que des questions y sont posées. Ils attendent qu'on les questionne. Beaucoup ne se contentent pas d'un simple accord de guitare rabâché et bruyant.
Est-ce que la popularité de la musique électronique est une conséquence du succès des Mothers?
Non, on ne peut pas dire ça. Mais avant notre disque "Freak Out", il n'y avait pas, aux USA de musique expérimentale, de musique dite psychédélique. Nous avons été le premier groupe qui ait enregistré des effets électroniques avec la Pop Music. Depuis, bien d'autres groupes ont fait les mêmes expériences, et cela a contribué à faire connaitre la musique électronique.
Dans quelle mesure cette musique vous a-t-elle influencé?
Je possède beaucoup de disques de musique électronique. Je n'en supporte pas beaucoup. Ils sont pour la plupart véritablement mauvais et sans valeur. Il faut s'y connaitre pour bien produire la musique électronique. Tout d'abord, la technique est très importante. Mais il n'y a pas beaucoup de studios équipés dans ce sens, et peu d'entre eux sont à la hauteur. D'autre part, ils ne sont que rarement accessibles aux intéressés. Par exemple je ne pourrais jamais aller dans un studio de Stockholm ou de Paris; même si j'y trouve un quelconque intérêt.
Y-a-t-il tout de même des compositeurs qui vous ont influencé?
Sans doute Stravinsky, Stockhausen et quelques autres. Mais au fond, surtout Edgard Varèse.
Quand avez-vous eu des contacts avec lui?
A quatorze ans, j'ai eu en main un album assez mal réalisé: le volume 1 des oeuvres d'Edgard Varèse. Quatre des compositions m'ont tout de suite enthousiasmé. Je n'avais jamais rien entendu de semblable. C'est une musique extraordinaire. L'importance d'Edgard Varèse n'a pas encore été reconnue totalement, mais c'est pourtant l'un des plus grands génies de notre temps.
Vous avez pu faire sa connaissance?
J'ai tout fait pour cela. A quinze ans ma mère me donna cinq dollars pour mon anniversaire. Nous habitions déjà en Californie. J'employais les cinq dollars pour téléphoner à New-York. La femme d'Edgard Varèse me répondit qu'il était à Bruxelles et que je pouvais rappeler deux semaines après. Quand je réussis à le joindre, je lui dis que j'appréciais beaucoup sa musique. Il a du trouver ça un peu bizarre, mais il était très gentil.
Vous l'avez rencontré par la suite?
Il m'invita à passer le voir à NY si par hasard j'y allais. A dix-huit ans, comme je devais aller visiter de la famille sur la côte Est à Baltimore (ndlr= Ooops, c'est la côte Ouest qui est mentionnée sur l'article original d'Actuel: Googlemap n'existait pas!), je lui demandai une entrevue mais il se décommanda: une fois de plus il devait se rendre à Bruxelles. A mon passage suivant sur la côte Est, Edgard Varèse venait de mourir.
Zappa et Louise Varèse / Halloween 1974
Avez-vous été influencé par Edgard Varèse?
Je possède presque tous les disques disponibles. C'est pour moi le compositeur moderne IDEAL. J'admire en particulier l'énergie qui lui permit de créer cette musique il y a trente ou quarante ans. Sa façon de composer est tout simplement unique.
Où peut-on voir clairement son influence?
Dans certaines parties de mon disque "Lumpy Gravy": la deuxième face est très caractéristique: la plupart des accords sont en 7e majeure ou en 9e mineure et l'ensemble d'un rythme très complexe. Malheureusement l'enregistrement n'est pas très bon.
Pourquoi?
Nous avons eu beaucoup de problèmes avec cet enregistrement: nous n'avons pas eu le temps de répéter avec l'orchestre du studio que j'avais à me disposition. Bien que cette musique soit très difficile, les musiciens ne travaillèrent que très brièvement et ne répétèrent que trois ou quatre fois. Le rythme n'est pas suivi et l'ingénieur du son qui n'avait jamais enregistré d'orchestre symphonique, ne savait pas très bien comment s'y prendre.
Avez-vous l'intention de refaire de la 'musique sérieuse' avec votre groupe?
Oui, nous y travaillons depuis l'année dernière.
Envisagez-vous encore de travailler avec des orchestres symphoniques?
Nous voulons réaliser un concert et un disque avec le " Los Angeles Philarmonic Orchestra"
Ceci n'est une partie de la musique des Mothers Of Invention. Ce qui est important pour votre popularité, est-ce le Rock n' Roll?
En effet.
Avez-vous été influencé par le Rock n' Roll?
Pas tellement. Davantage par le Rythm & Blues, par exemple, Muddy Waters.
Avez-vous beaucoup de disques de Blues?
Oui, environ huit cent 45 tours, cent 78 tours et à peu près autant de 33 tours.
A quel genre de Jazz vous intéressez-vous?
Coltrane
Et pour les textes?
Certaines de mes chansons sont simplement des sortes de comédies qui n'ont rien à voir avec la situation sociale ou politique. Par contre, d'autres textes sont politiques ou encore surréalistes.
... à suivre
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1 octobre 2010
Et Terry Bozzio quitta Frank Zappa
From the 1984 album "Rhyme & Reason"
Dale Bozzio - Vocals
Terry Bozzio - Electronic Drums
Warren Cuccurullo - Guitars
Patrick O'Hearn - Bass
Chuck Wild - Keyboards
En 1978, Terry Bozzio quitte Zappa et part "voler de ses propres ailes". En 1980 à Los Angeles il fonde en compagnie de Dale Bozzio, sa femme, et Warren Cucurullo le groupe "Missing Person" qui s'adjoindra un an plus tard les services de Patrick O'Hearn. Une formation un poil en avance sur son temps, c'est le moins qu'on puisse dire, Dale Bozzio l'épouse de Terry; ils se sont rencontrés en travaillant pour Zappa, se servira de sa plastique d'anorexique new-âge exhibitionniste pour personnifier une Lady Gaga avant l'heure. Quid des fans de "Zoot Allures" et "Zappa In New-York"? je vous dis pas la tête!
IDIOT BASTARD interview / September 1992
backstage at the Grand Theatre, Clapham Junction
•Idiot Bastard: Why did you leave Zappa?
•Terry Bozzio: I kind of…(laughs) it isn’t really common, is it? In the rock ‘n’ roll sense it seems pretty tame compared to some of the stories I’ve heard. Why did I leave Frank? I auditioned with Group 87 to get a deal with CBS the day that we started to resume rehearsals again after a break in Spring of 78.
And I went in, I’d cut my hair, I was wearing different clothes, I’d just played this audition and been offered a deal with a record company. We started to rehearse, me and Pat, and Frank could tell I wasn’t really into it. So he called me into his ‘office’, as he would say, we stepped behind the stage and he said, “I think its time you go off and do your own thing.”
Like a good father would: “Son, its time for you to strike out on your own.”
•IB: But you went off then to join UK?
•TB: Yeah, I spent about a year not doing much. I auditioned for Thin Lizzy, that didn’t work out.
•IB: You also turned down Jethro Tull?
•TB: No, he (sic) didn’t hear me play until I was with UK, so that wasn’t until 1980 that I got an offer from him. But in 78 it was: I auditioned for Thin Lizzy, did one final tour with the Brecker Brothers, and then at the end of the year started off with UK. I spent all of one year with them. And then formed Missing Persons.
# l'interview complète
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