Un quart de siècle qu'il accompagne la production audiovisuelle US donc mondiale quelque part. L'affaire démarre avec "Darling Nikki" chanté par Prince sur l'album 'Purple Rain' et Tipper Gore, épouse du futur vice-président Al Gore, choquée que sa propre fille puisse écouter sous le toit famillial des paroles évoquant la masturbation. Elle s'associe donc avec plusieurs autres épouses de sénateurs pour créer le Parents Music Resource Center (PMRC). Zappa se retrouvera étiqueté lui-même pour son album instrumental "Jazz In Hell", un comble, ce qui lui retire l'accès à de nombreuses chaînes de distributions. N'oublions pas que nous sommes en pleine période de reaganisme aïgue... en censurant ces groupes, on baillonne plus un contenu social et politique que quelques écarts de language.
En août 1985, 19 maisons de disques ont convenu de mettre les étiquettes "Parental Guidance: Explicit Lyrics" sur des albums suspectés. Avant que les stickers puissent être apposés, le Sénat accepte de tenir une audience sur le soi-disant "porn rock". Elle débute le 19 Septembre 1985 lorsque les représentants de la PMRC, trois band-leaders Dee Snider, Frank Zappa et John Denver ainsi que les sénateurs Paula Hawkins et Al Gore viennent témoigner devant le Comité Sénatorial du Commerce, de la Science et des Transports au sujet de "l'objet du contenu de certains enregistrements sonores et suggestions nécessitant l'apposition d'un avertissement sur les emballages afin d'alerter d'éventuels acheteurs du contenu sexuellement explicite ou potentiellement choquant". arf!
25 ans plus tard, ce sticker fait toujours partie du décor et est devenu par la force des choses une récompense à obtenir pour faire partie de la cour des grands, le paysage musical a sensiblement évolué également: il se vend plus de musique rap que de rock et les "biatch" et autres "mothafucka" n'étonnent plus personne...
"Congress Shall Make No Law . . . " CD
by Frank Zappa on Zappa Records
Pre-Order $18.00
;-[-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire